Aide de Lecture LSF
Les transcriptions : n’ont pas la prétention d’être des transcriptions précises à la manière des linguistes avec toute leur rigueur scientifique, mais elles sont faites pour décrypter chaque phrase signe à signe.
L’interrogation : dans la transcription nous avons préféré indiquer (mimique faciale) pour indiquer que la forme interrogative se lit sur le visage, plutôt qu’un ? Car le signe « ? » existe en LSF et signifie « question ».
Les « ! » et les « très » sont indiqués dans la transcription par mimique faciale car le ton et les augmentatifs apparaissent en LSF dans le visage et non dans les signes.
Les parenthèses : nous avons mis entre parenthèses des mots non signés mais qui facilitent la lecture de la transcription signe à signe.
Les verbes : comme dans certaines langues, la LSF ne conjugue pas les verbes. Nous avons dans la plupart des cas opté pour les transcrire à l’infinitif.
Les apostrophes : afin de faciliter la lecture des transcriptions, nous avons parfois laissé des apostrophes ou mis entre parenthèses des mots qui n’apparaissent pas dans le signe mais qui sont sous- entendus.
Les articles : la LSF ne possède pas d’article. Le défini et l’indéfini se montrent par le regard. Afin de faciliter la lecture de la transcription nous avons parfois mis entre parenthèses des articles.
Les : correspondent à une pause.
Les traits d’union : certains signes uniques correspondent à un ensemble de mots en français. Par exemple : tous les jours. Nous avons donc mis un trait d’union entre ces mots dans la transcription.
Le pluriel : en LSF le pluriel se marque par un mot répété ou le signe plusieurs, ou un déplacement du signe ou encore par le regard. Ceci explique l’absence d’accord dans la transcription, mais quelquefois afin de faciliter la lecture quelques accords sont gardés dans la transcription.
Nom en LSF : il y a plusieurs façons de dire un nom en LSF. Nous avons à chaque fois transcrit par « nom-signe » ou « nom-signé ».
Variante : il arrive parfois que le locuteur utilise un signe peu usité ou régional. Nous avons indiqué à chaque fois « variante ».
Je et moi : je, te, me, sont des reliquats d’anciennes déclinaisons disparues en français. En LSF le pronom à la première personne du singulier est toujours le même. Nous avons parfois utilisé je et parfois moi, afin de faciliter la lecture.
Iconique : les langues des signes sont réputées iconiques car elles ont un rapport souvent proche entre le signifiant et le réel. Lorsque ce rapport est important, ces signes iconiques peuvent se substituer au lexique standard. C’est l’une des difficultés de cette langue, mais c’est ce qui lui donne ce côté extraordinaire. Certains mots, notamment les noms de métiers, de sports, certains vêtements n’ont pas de signes standards mais seulement iconiques. Ils sont donc indescriptibles à l’écrit. C’est pour cela que nous avons choisi de mettre la mention « iconique » à chaque fois que c’est le cas.