Le somnambulisme est un problème de santé assez curieux. Mais plus étrange encore est l’une de ses variantes appelée la sexomnie. Elle oriente l’acte du somnambule vers le sexe. C’est une maladie qui n’est pas connue de tous. Beaucoup n’y voient pas un vrai problème de santé. Cet article se propose de présenter cette maladie plutôt étonnante.
Que dire de la sexomnie ?
La sexomnie est avant tout une maladie. Elle amène la personne qui en souffre à poser des actes sexuels de façon totalement inconsciente. C’est une maladie qu’un grand nombre de personnes ignorent. Certains considèrent que c’est un prétexte utilisé par des gens pour ne pas assumer leurs actes. Mais loin de s’agir d’une farce ou d’une blague, c’est un problème bien sérieux. L’étude de l’activité du cerveau d’une victime de la maladie démontre clairement qu’il reste endormi pendant qu’il pose un acte sexuel. Ainsi, il peut tenir des rapports sexuels avec la personne qui est dans son lit sans s’en souvenir. Le fait est dû à un transfert d’informations vers ses muscles pendant son sommeil. Il pose alors des actes sans en avoir connaissance parce qu’il est encore dans le sommeil profond. Et contrairement à ce que les gens croient, ses actes ne sont pas liés à ses rêves.
Comment savoir que l’on souffre de sexomnie ?
Ce trouble du sommeil plutôt spécial touche tant les hommes que les femmes. Mais à 11 % contre 4 %, les hommes sont les plus touchés. Les victimes sont souvent des personnes dont le sommeil est interrompu. Par un mécanisme inconscient, elles demeurent éveillées sans le savoir. Les gens qui manquent de sommeil, consomment des stupéfiants sont exposés. Il en est de même pour celles qui sont émotionnellement traumatisées. Par ailleurs, certains signes révèlent la sexomnie chez une personne. C’est surtout son partenaire qui peut les observer. Ainsi, il peut s’agir du fait que la personne ne se cache pas avant de se masturber. Aussi, elle peut faire l’amour dans une position plutôt inhabituelle. Ces comportements peuvent faire soupçonner la sexomnie.