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Sur la plupart des règles et obligations auxquelles est assujettie l’auto entrepreneur, on note une simplicité qui ne cesse de séduire plus d’un. La fiscalité ne fait pas exception à cette règle, car elle est tout aussi simple que les cotisations et la protection sociale de l’auto entrepreneur. Suivez-nous pour connaître davantage sur la fiscalité des auto entrepreneurs.
La TVA
Quand on parle de TVA en auto entrepreneuriat, deux possibilités s’offrent aux français. Dans le premier cas, lorsque le chiffre d’affaires par an de l’auto entrepreneur ne dépasse pas la barre des 35 200 euros pour les prestations de services intellectuels et manuels et 91 000 pour les activités de ventes de marchandises, il facture sans problème hors taxe. C’est-à-dire qu’en dessous de ces sommes qui correspondent à l’activité menée l’auto entrepreneur n’encaisse pas de TVA. Intéressant n’est-ce pas ? Cet état de chose permet aux micros entrepreneur de simplifier la tâche à leur client particulier. Tout sur la déclaration de l’auto entrepreneur.
Le second cas quant à lui est un peu plus complexe. En effet, lorsque l’auto entrepreneur dépasse la barre des montants évoqués plus haut, mais reste sous la barre des 70 000 pour les prestations de services et 170 000 euros pour les activités de ventes, il devra encaisser la TVA et la reversée à l’état. Il y a néanmoins un petit avantage dans ce cas. L’auto entrepreneur se trouvant dans ce cas peut récupérer en contrepartie la TVA payée sur ses frais professionnels et sur ses achats.
L’IR (Impôt sur revenu)
En tant qu’auto entrepreneur, vous pouvez opter pour le PLF (prélèvement libéral forfaitaire). C’est-à-dire, plutôt que d’intégrer vos revenus sur votre déclaration d’impôts de fin d’année, l’auto entrepreneur peut faire recours à un versement libératoire lorsque son chiffre d’affaires est déclaré. Un pourcentage est donc reversé à l’état au titre de l’impôt (2,2% pour les prestations de services, 1,7% pour les activités commerciales et 1% pour les ventes de marchandises).
La CFE
La CFE (Contribution Foncière des Entreprises) est une taxe payée en fonction du lieu de domiciliation de votre autoentreprise. Ce qui généralement correspond à votre domicile. En plus de la localisation, la taxe CFE est aussi calculée en fonction de l’espace exploité dans le cadre de votre travail. Néanmoins, vous êtes exonérés de cette taxe la première année d’activité et lorsque vous réalisez un chiffre d’affaires inférieur à 5000 euros.